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Une volonté d'homogénéisation pour l'arbitrage français
En plus des nouvelles règles instaurées par l'International Board le 1er juin dernier,
la LFP a décidé de prendre les devants pour éviter de nouveaux scandales.
Elle a convoqué les arbitres de Ligue 1 et Ligue 2 pour essayer d'harmoniser les
décisions à prendre. Voici les principaux changements qui vont avoir lieu cette saison.
Alors que la Ligue 2 reprend ce vendredi, et la Ligue 1 le week-end du 10 août, la
Ligue de football professionnel a décidé de réunir le arbitres afin de faire un point
sur les changements à venir cette saison.
Le mot d'ordre qui a été répété, c'est homogénéité, notamment dans l'utilisation
de l'arbitrage vidéo.
Les hommes en noir (et Stéphanie Frappart) sont d'ailleurs récemment passés dans
les clubs pour présenter les nouveaux points clés, et les règles mis en place par
l'International Board (Ifab), le 1er juin dernier.
Parmi les grands chantiers évoqués, celui de la position du gardien lors d'un penalty.
Le portier n'a, en théorie, pas le droit de s'avancer de sa ligne lors du tir du
joueur adverse, un point qui n'était pas toujours appliqué par les arbitres, ce qui
a laissé place à des abus de la part des derniers remparts.
"On estime que ça reste un point de règlement où on doit être binaire pour éviter
que les 15 ou 20 cm deviennent 40 cm et que le contexte entre en ligne de compte.
On va partir sur quelque chose de très rigoureux", explique Laurent Duhamel, ancien
arbitre international et membre de la direction technique de l'arbitrage, dans les
colonnes du Parisien.
Un gardien qui persiste à s'avancer pourra recevoir un carton jaune, sauf pour les
tirs au but dans les compétitions nationales.
En revanche, les arbitres seront beaucoup plus conciliants envers les joueurs qui
pénètrent dans la surface au moment du tir. "En ce qui concerne des joueurs entrés
dans la surface de réparation, ça reste du ressort de l'arbitre central. L'assistant
vidéo devra intervenir si le joueur dans une position non légitime venait à intervenir
dans le jeu", ajoute Laurent Duhamel.
Enfin, pour le côté anecdotique, les gardiens qui ont l'habitude de faire taper les
poteaux ou la barre avant un penalty devront arrêter, l'arbitre ayant l'obligation
d'attendre que les montants ne tremblent plus.
Les mains, l'éternel problème
Autre chantier de la Ligue, les mains. Avec l'apparition de la VAR, les arbitres
ont pris la fâcheuse habitude de tout siffler, sans prendre en compte la notion volontaire/involontaire
ou la distance ballon - bras.
Pour les situations offensives, les joueurs seront automatiquement sanctionnés en
cas de contact main/bras - ballon. "Un joueur ne pourra plus se créer une occasion
de but manifeste s'il y a eu un contact main/bras – ballon.
C'est très clair pour la partie offensive.
Ça va régler pas mal de nos soucis", a expliqué Laurent Duhamel, dans les colonnes
du quotidien.
Autre précision, pour les dégagements ratés qui tapent la main, aucune faute ne sera
sifflée désormais, tout comme les mains au sol quand le joueur est en phase de chute
(sauf si le joueur agrandit volontairement sa surface corporelle).
La notion de volontariat a été affinée par l'Ifab pour ce qui concerne les mains
de défenseurs dans la surface.
Pour faire simple, seront sanctionnées les mains, même involontaires, si elles agrandissent
de manière non-naturelle la surface corporelle, et si elles sont situées au dessus
des épaules.
Si en théorie tout cela paraît plus simple, l'application risque de ne pas être si
aisée.
Enfin, aucun joueur ne pourra venir à moins d'un mètre du mur lors d'un coup franc
pour son équipe, afin d'éviter les tensions que cela engendrait.